Il y avait bien des choses dans une vie, aucune ne pouvait prétendre être véridique, il y avait des choses qui ne s'expliquent pas, des événements dont on n’était pas maître. Le destin faisait de nous ses pantins, des marionnettes au service d’un être au-dessus de tous, mais aucun pouvait prétendre forger les mondes de ces gens. Elsa n’a jamais compris pourquoi elle était là, ce qui faisait d’elle ce qu’elle était, elle a pendant longtemps douté de ses propres capacités, que sa vie n’avait aucun sens. Elsa se souciait beaucoup de la présence des gens autour d’elle, ceux qui forgeait son monde, qui rendait sa vie meilleure. Cependant, elle n’avait pas compris à quel point cette vie pouvait être difficile, largement différente de tout ce à quoi elle avait renoncé.
Elsa s’attardait sur beaucoup de choses, elle aimait faire les choses à sa manière, elle détestait voir la pitié dans le regard des gens. Personne ne l’a jamais vraiment compris, personne sauf sa sœur, puis Kristoff et sven avait rejoint la famille, l’avaient accepté tel qu’elle était. Malgré tout, elle continuait de chercher la place dans ce monde, malgré la présence de ses proches, d’amis sur qui elle pouvait à présent compter, encore plus depuis que Jack avait fait irruption dans son monde. Hélas, Elsa n’avait pas du tout prévu qu’elle serait confrontée à la vie normale, sans aucun royaume à gouverner, sans argent illimité qui régnait sur ses comptes en banque, sur son statut royal. Pourtant, elle était reconnaissante envers le peuple des Northuldra qui lui avait permis de découvrir un peu ce monde de paysage, cette normalité et la banalité au quotidien et elle appréciait largement cette évolution.
Elsa avait trouvé en Ahtohallan, plus qu’un refuge, c'était un endroit familier, qui lui permettait d’être ce qu’elle était vraiment. Malheureusement, tous ses efforts étaient réduits à Néant, au moment où elle avait mis les pieds au Refuge, elle avait eu l’impression de voir son monde s’écrouler. voir son refuge dans un salle état l’avait totalement chavirer, ont pouvait encore y lire le désarrois et l’incompréhension sur son visage, la détresse dans son regard. Évidemment, elle se devait de signaler le bazzart ainsi que les quelque cage vide à la ville, ont lui avait conseillé d’appeler la police.
-Je ne voudrais pas vous précipiter mademoiselle Lindsey, mais il nous faudrait une dépositions sur ce qui aurait pu se passer..
“ Je vous l’ai dit… j’ignore qui est à l’origine de tout cela.. je ne fais que m’occuper des animaux qui n’ont aucun lieu ou aller et qui ont besoin d’une famille… au lieu de me poser des questions auxquelles je n’ai aucune réponse, essayez au moins d’être logique dans votre raisonnement.”