Caractère  

    Aux premiers abords, il n’y a pas plus sympathique qu’Ayal. Un homme sans prétention, courageux, altruiste. Mais sous ces couches de mensonge se cache la vérité. Celle d’une horrible personne, centrant ses problèmes au centre du monde. Un lâche, qui priorisera sa propre survie à celle d’une planète entière. Et surtout, une personne manquant cruellement d’amour propre, qui se hait tant qu’il serait presque incapable de véritablement aimer qui que ce soit d’autre.

   

Pouvoirs  

    Du corps du Roi Néant peut s’échapper une épaisse mélasse noire semblable à du goudron. Elle se disperse rapidement et tue toutes vies végétales aux alentours. Absorbant beaucoup de forme de magie, il est presque impossible de sortir de cette mélasse une fois qu’elle vous a recouvert de la tête au pied. A partir de là on ne peut qu’attendre la mort ou une aide extérieure.

Le Roi Néant peut voler.

Tant qu’il n’est pas réuni avec son autre moitié, le Roi Néant est immortel. Il ressent la douleur physique, mais elle ne peut avoir raison de lui.

   

L'histoire de ton personnage  

    Raconte l'histoire de ton personnage dans son univers d'origine. Naitre à Centaurworld est une chose magique n’est-ce pas ? On mange des pancakes à tout bout de champ, on se lance des numéros musicaux insensés pour exprimer ses sentiments. Qu’il y a-t-il de plus beau que les vertes prairies qui peuplent cette planète ? Et pourtant, Elkthaur s’y sent si malheureux. Les centaures sont des êtres dont des gènes humains furent mélangés à ceux d’une autre entité, qu’importent la nature de cette dernière. Certains avaient une partie cheval, d’autre une partie oiseau, Elkthaur, lui était à moitié Titan. Les Titans étaient ces êtres presque divins, possédant des pouvoirs incommensurables et qui venant de cette autre dimension. Les centaures oisifs et inconsidérés ne vénéraient pas ces êtres et les considérait presque comme leur égal. Ils allaient souvent dans leur monde, passant par un portail puis par le néant pour y arriver, un portail qui demandait de l’entretien, heureusement, Elkthaur le gardien de la porte était là pour s’en occuper.

Le centaure avait choisi cet emploi car il désirait tant être proche de son autre moitié. Il détestait sa partie humaine. Elle retenait l’empêchant de s’élever tout comme les autres Titans. Bien trop petit pour eux, bien trop grand pour les centaures, il ne se sentait jamais à sa place et se languissait en secret de profond changement. Et puis, lors de l’une de ses expéditions dans le monde des Titans, Elkthaur fit l’erreur de tomber éperdument amoureux de l’un entre d’eux. Il était majestueux, drôle, bon vivant, l’hybride se demandait comment une telle créature pouvait perdre du temps à converser avec un être aussi insignifiant. Mais, leur amour était impossible. Jamais son être aimé n’acceptera d’entretenir une quelconque relation avec un misérable centaure tel que lui. Il ne tenta pas d’en discuter avec le principal concerné, non, Elkthaur se lança très vite dans une entreprise très dangereuse : celle de devenir un Titan. Il avait longuement étudié la clé qui permettait l’alimentation des portails. Il était persuadé que cela fonctionnerait, après quelques tests, il fit l’expérience sur sa personne projetant l’énergie de la clé sur lui et… ça a fonctionné ! Du moins, en partie… En face de lui se trouvait un puissant Titan tandis que lui était maintenant transformé en humain. Son expérience l’avait séparé en deux entités. Il était ce Titan, ce Titan était lui. Ils avaient la même personnalité, le même vécu, ils étaient la même personne ! L’un avait juste été plus chanceux que l’autre…

La vie de l’humain était horrible. Il dut assister impuissant au mariage de son autre lui avec le Titan qu’il aimait tant. Pire que cela ! Leurs souvenirs étaient connectés. Il se souvenait donc bel et bien avoir promis amour et fidélité à celui à qui détenait son cœur et pourtant, il était incapable de vivre ainsi. Cela le rendait fou ! Il était de plus ostracisé, n’appartenant plus à aucun des deux royaumes. Il se nourrissait en fouillant dans des poubelles, en évitant la foule qui le trouverait bien trop étrange. Il n’avait pas de place. Il se décida donc à convoquer son lui Titan, ils devaient discuter. Regrettant amèrement sa décision de départ, l’humain exigea auprès de son autre lui un retour à la normale. Il devait utiliser la clé pour redevenir Elkthaur et ne faire à nouveau qu’un. Son lui Titan refusa bien entendu. Il avait obtenu la vie qu’ils rêvaient, les pouvoirs cosmiques, l’amour de sa vie à ses côtés, jamais ne reviendrait-il à son état initial. L’humain le menaça donc, le prévenant qu’il dirait la vérité sur son identité à son mari. Face à cet affront, son autre lui tenta de le noyer mais cela se retourna contre l’être surpuissant. Il ne put continuer sa tentative d’assassinat car ils étaient liés. Si l’un venait à mourir l’autre le suivrait dans ce sommeil sans rêve. Le Titan décida donc d’enfermer sa moitié humaine dans une horrible prison. Le pauvre tenait à peine entre ces quatre murs. L’humain y passa dix longues années, de souffrance et de torture, sans voir le soleil, en mangeant à peine et se retrouvant tous les jours avec les souvenirs d’un mariage heureux auquel il aspirait. Et puis, son Titan, celui dont il était tombé amoureux vint le sauver. Il avait appris de lui-même les mensonges et crimes de son autre moitié. Il le sortit de sa cellule et l’exhorta de quitter le royaume des Titans, de tenter de se créer une vie chez les centaures ! Mais l’humain, abattu, rejeté de tout part refusa cette offre. Il était une abomination, il n’avait sa place nulle part, seul le néant pouvait l’accueillir, alors, il en serait le roi.

Refugié dans cet espace d’un blanc immaculé, passerelle entre les deux mondes, l’humain tenta des expériences sur d’autres centaures nullement consentants. Il les fusionna entre eux, créant de lui-même de nouvelles abominations qui tout comme lui, n’aurait leur place nulle part et serait bien obligé de devenir une sorte de nouvelle famille. Mais, sa haine qui jamais ne s’était terni changea ses motivations. Il voulait le malheur de tout le monde, le désespoir dans chacune des âmes de ces mondes que la mort se propage partout. A force d’être en contact les énergies de la clé, son corps se décomposa, ne devenant plus qu’une mare infâme ressemblant à un goudron noir visqueux. Il était devenu le roi néant. Cette mélasse contrait les pouvoirs cosmiques des Titans. Le roi néant se lança donc dans une guerre contre ceux qu’il admirait tant il y a peu. Il voulait la mort de tout. Il passa également à Centaurworld réduisant plusieurs villages en cendre. Sa majesté du vide tua presque tous les Titans mais épargna son bien-aimé. Son Titan accompagné de son autre lui ainsi qu’un petit reste d’armé de centaure se rendirent dans le néant pour le défier. Il s’attaqua aux êtres inférieurs mais celui qui faisait battre son corps s’interposa, se blessant mortellement dans le processus. Le roi néant était anéanti, jamais il n’avait voulu causer du mal à son Titan. Baissant sa garde, dans un dernier geste altruiste, le dernier survivant de son espèce brisa la clé du portail et propulsa le reste de l’armée des centaures ainsi que son autre lui à Centaurworld, le Titan partit mourir dans son monde maintenant si désert tandis que le roi néant, lui, resta coincé dans son propre royaume attendant qu’un jour quelqu’un vienne le libérer et qu’ainsi, il puisse finir son office.  Raconte l'histoire de ton personnage depuis qu'il n'y a plus que la Terre 1218. C’est dans une ferme de Baiame que naquit Ayal Koios. Ses parents rejetaient tout ce que le monde moderne a à nus offrir. Ils vivaient reculés, en autosuffisance dans leur ranch, les Koios se contentait de ce qu’ils pouvaient produire eux-mêmes. Sans l’avertissement que proclama cette assistante sociale le jour de ses six ans, Ayal ne serait sans doute jamais été à l’école. Heureusement, on évita ce drame, car Ayal est doué, très doué. Les sciences si rapidement, à treize ans seulement il réussit à alimenter en électricité la ferme de ses parents. Mais, bien entendu, ces derniers ne voyaient pas les choses de la même façon. Bien trop bourru, ils rejetèrent la modernité qu’emmenait leur fils. Décidé à vivre comme il l’entendait, Ayal quitta le ranch pour la ville une fois sa majorité atteinte.

La vie citadine, ce n’était pas de tout repos. Après avoir terminé ses études, Ayal se mit à son compte. Il créait des inventions les plus loufoques les unes que les autres et tentait de les vendre à de potentiels investisseurs. Malheureusement, personne ne fut intéressé par la grande fourchette volante ou bien l’incroyable aimant n’attirant que les chaussures. Il se retrouva dans la précarité, obligé à enchainer les petits jobs pour espérer survivre. Il vit ainsi pendant des années, au jour le jour. Et puis, sa mère décéda d’un cancer et Ayal retourna vivre à la ferme pour soutenir son père. Il resta aux côtés du vieillard durant ces derniers mois de vie avant que la tristesse et le chagrin ne finisse par l’emporter. Le jeune homme était endeuillé. Il avait hérité de la ferme familiale, un établissement qu’il n’avait jamais désiré. Mais, pour ses parents, il ne vendit pas son héritage. A la place, il s’installa au ranch et le fit vivre. Ses nombreuses machines lui permettaient de tenir un tel établissement seul sans trop se fatiguer. Toujours amoureux de la ville, il y retourne souvent pour vendre ses produits agricoles et surtout tenter de revendre ses propres inventions.

Les souvenirs se devaient de revenir pas vrai ? Ce fut l’une de ses expériences qui ouvrit ses yeux. Il avait amélioré un casque anti-bruit, le son était presque incapable de passer entre les deux coussinets. Ayal fut l’espace de quelques instants plongé dans un silence religieux qui lui rappela le néant. Sa majesté fut décontenancée comme tout un chacun. Il ne savait pas comment réagir. Il était libéré de la prison qu’était son royaume. Il était entouré d’humain, de personne comme lui, il n’était plus cette abomination avec qui personne ne désirait avoir affaire. Mais sa souffrance, son mal-être eux aussi refaisaient éruption dans son esprit. Cette envie de voir la mort et la désolation restait tenace. Que les autres souffrent comme il a souffert ! Cependant, les souvenirs de son Titan le poussèrent essayer. Nul besoin de s’aventurer dans une croisade meurtrière et autodestructrice. Il allait s’acclimater. Ce monde n’était-il pas fait pour lui ? Il était rempli d’être bipède qui ne le rejetterait pas. Si Ayal réécrivait un peu son passé, il serait sans doute très apprécié ici ! Pas vrai ?

   
   

   Prénom ou pseudo Numéro 8.
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