Caractère  

Eloïn est intelligente et forte. Elle a toujours aimé écrire et elle a toujours été douée pour ça. Elle a eu des facilités à l’école depuis toute petite, mais elle est naïve. Et socialement, elle a été souvent mise de côté. Cependant, elle est loyale et bienveillante et les rares vrais amis qu’elle avait dans son univers pouvaient le dire, on peut lui faire confiance. Elle est très douce de nature, même si quand elle se met en colère, elle a du mal à se calmer. Mais elle fera toujours attention à ne pas blesser les personnes qu’elle aime le plus.

Créative, elle a toujours songé à écrire des livres sans trouver le courage de s’y mettre. Mais quand elle parvient à écrire quelque chose, elle a souvent une gourmandise avec elle. Eloïn est très gourmande, mais elle aime principalement le sucré. Elle n’aime pas les conflits. Elle a tendance à ne pas prendre parti. Si on peut trouver ça un peu lâche, c’est typique de sa part. Elle a pourtant une tendance à se sacrifier pour ceux qu’elle aime et elle préfèrera qu’il lui arrive quelque chose de mal plutôt qu’à n’importe qui d’autre. Mais elle est mue par un profond désir de faire le bien.

   

Pouvoirs  

  Elle maîtrise la magie et peut faire apparaître des objets et donner quelques phénomènes comme faire ressentir de la chaleur et du froid. Elle a un pouvoir de métamorphose et sait parler aux animaux. Ses pouvoirs sont encore mal maîtrisés.
   
   

   

L'histoire de ton personnage  

   Raconte l'histoire de ton personnage dans son univers d'origine.
Imaginez que vous soyez dans votre parc d’attraction préféré et que soudain, tout prenne vie sous vos yeux. En un sens, c’est ce qui m’est arrivé. Mais commençons par le début, je suis née comme une fille ordinaire, dans un monde ordinaire. Je suis française, née en Bretagne. J’ai toujours été un peu à part. A l’école, je n’avais que peu d’amis, et j’avais davantage des harceleurs. Mais j’avais une famille solide et des parents toujours là pour moi. Ca fait du bien d’avoir une famille qui est là pour vous quand ça ne va pas. Et ils ont été là tout le temps.

J’ai grandi bon an mal an, et je suis tombée dans les bras d’un abruti auquel j’ai heureusement échappé. Je n’ai pas envie de m’étendre là-dessus, retour chez les parents, sentiment d’échec, bref, je ne me sens pas à la hauteur et je repars de zéro. J’ai toujours beaucoup aimé Disney alors, à cette époque, j’avais utilisé mes premiers salaires de boulots ponctuels pour me payer un pass annuel. J’y allais toute seule, pour le plaisir. Bon, quand je pouvais me payer le billet de train, parce que de la Bretagne, c’est pas tous les jours, mais j’y allais plusieurs fois par an.

Une fois, j’étais dans le labyrinthe d’Alice. Je ne sais pas si vous le connaissez. Moi, à force, je le connais par cœur. Mais soudain, un immense Lapin Blanc à taille humaine est venu vers moi et m’a entraînée dans une partie que je ne connaissais pas. J’ai supposé que c’était une zone réservée au staff, qu’ils avaient besoin de moi pour une animation ou quelque chose du genre. J’étais étonnée qu’ils aient aussi un style comme ça dans la zone staff, mais pourquoi pas. Cela dit, on allait de haie en haie et ça commençait à être long. Je ne savais pas que les coulisses du parc étaient si énormes.

J’ai quand-même commencé à avoir des doutes quand on est sortis du labyrinthe pour se retrouver dans une ruelle de village, ou du moins, sa reproduction fidèle. On s’est éloignés vers une rue transverse. Par symétrie dans le parc, c’était un accès pour deux attractions, un train et un bateau. Mais là, rien qui rappelle un parc d’attraction. C’était plutôt un chemin au bout duquel on pouvait apercevoir un magnifique château, littéralement grandeur nature. Là, j’ai commencé à me dire que c’était louche. Mais j’ai eu beau questionner le Lapin, il demeura muet. Il avait l’air de mauvais poil et j’ai préféré ne pas insister.

On est arrivé au château où un majordome zélé m’a récupérée en m’annonçant que la reine me recevrait bientôt. C’était complètement irréaliste et j’avais l’impression de faire un rêve vraiment bizarre. Mais je connais les impressions des rêves, c’était trop logique, mes souvenirs trop clairs pour que ce soit vraiment un rêve. Enfin, c’est l’impression que j’avais. La reine m’a donc reçu. La reine Belle. J’étais dans le château de la Belle et la Bête et maintenant que j’y pensais, dans cette attraction de bateaux, il y avait justement une reproduction de ce château. Similitude curieuse, mais je ne me suis pas attardée sur la coïncidence.

Belle ne m’a pas dit grand-chose. Apparemment, elle et le Lapin Blanc suivaient les directives de Merlin. Oui, Merlin, le grand sorcier. Je trouvais ça un peu curieux, mais au fond, la présence de Merlin n’est pas plus étrange que celle de Belle, du Lapin Blanc ou de ce majordome que j’appris être Lumière. Elle a quand-même pu m’apprendre qu’il y avait une menace et que tous les rois et reines étaient au château de la Belle au Bois Dormant pour planifier les combats. Nous devions nous y rendre pour retrouver Merlin.

Je ne vous cache pas que là, j’était un peu dépassée par le niveau d’irréalisme et je me suis laissée porter. Un carrosse plutôt stylé nous a amené au fameux château, en longeant le labyrinthe, bien plus immense que dans le parc, en longeant un plan d’eau au loin duquel j’apercevais une île qui ressemblait au Pays Imaginaire. On passa devant un château qui semblait inoccupé actuellement, celui de Blanche-Neige, m’apprit Belle. Évidemment. En arrivant au château, j’ai effectivement tous les rois, y-compris le mari de Belle, penché sur des plans de bataille. Leurs femmes étaient réunies un peu plus loin. A y regarder de loin, ça pouvait sembler un peu mysogine, mais non. Après tout, Mulan et Merida étaient avec les hommes et parlaient soldats. Et en s’approchant des reines, on les entendait planifier d’autre biais que les armes pour se battre. Tout était mis en jeu.

Belle m’a présentée aux reines. J’étais assez impressionnée mais je dois reconnaître qu’elles m’ont accueillie avec beaucoup de douceur. Je commençais quand-même à me demander ce que je faisais là, au milieu d’une guerre, convoquée par Merlin pour une raison que personne ne parvenait à m’expliquer. Tout le monde semblait obéir à Merlin sans poser de questions. Cela m’en faisait me poser de nombreuses, pour ma part. Mais soudain, je ne sais pas comment l’expliquer, j’ai senti qu’il arrivait. Je me suis retourné pour le voir, tel qu’on peut se l’imaginer avec sa longue barbe blanche et son air de vieux sage fou, en train de s’entretenir avec un des rois. Il a croisé mon regard et il a su. Et j’ai su qu’il savait. Et il a compris que je le savais.

Il n’a pas fallu longtemps pour avoir enfin une explication. Merlin s’est isolé avec moi et m’a tout expliqué. En matière de surréalisme, c’est énorme. Il m’a raconté qu’il était né, qu’il ne savait pas de qui, mais magique avec un pouvoir pouvant servir autant le mal que le bien. Il était curieux des humains, et il passa un portail pour les visiter. Il rencontra Uter Pendagron, qui le déçut. Il reporta ses espoirs sur Arthur qui le déçut à son tour. La nature humaine brisa le cœur de Merlin qui allait partir quand il rencontra une femme. Douce, bienveillante, vertueuse, elle représentait tout ce qu’il admirait chez l’humain. Ils partagèrent un amour vrai et profond. Jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte.

Apparemment, dans le monde où je suis né, la magie est compliquée. Elle n’existait pas avant que Merlin ne l’amène. Et si on ne sait pas qu’on a de la magie, elle ne s’exprime pas, ou très peu. J’avais quelques intuitions, quelques rêves qui semblaient être plus que ça, il y avait quelques indices, mais ce n’était quand-même pas comme faire apparaître un truc spontanément à-partir de rien. En tout cas, Merlin savait que son enfant naitrait puissant avec le potentiel du bien et du mal. Et s’il exerçait sa magie et se confrontait à ce qu’il y avait de plus sombre dans l’humanité, il pourrait mal tourner. Il valait mieux qu’il ne sache jamais qu’il avait des pouvoirs. Et cela voulait dire aussi ne jamais voir son magique père à l’œuvre.

J’avais le cœur serré. Merlin s’était retrouvé seul dans ce monde, loin de sa femme qu’il aimait, loin de son enfant, pour protéger celui-ci et ses descendants du mal. Quel destin cruel ! Mais un espoir lui était parvenu par une prophétie, qui disait que son descendant le plus puissant lui serait un jour rendu pour l’aider à préserver la paix et la sécurité des deux mondes. Moi… je l’ai compris immédiatement, c’était évident, vu tout le mal qu’on s’était donné pour m’amener à lui. J’avoue que j’ai mis une nuit à digérer l’information.

Je ne vais pas m’étendre sur le combat que nous avons mené. Il y avait un rituel à faire, avec quatre élus, de mon côté et du sien. Nous devions activer quartes orbes de nos pouvoirs, confiées aux élues. Placées à des endroits stratégiques, elles formaient une barrière destinée à préserver l’équilibre. J’ai dû apprendre à accéder à mes pouvoirs, comprendre comment les activer pour trouver qui étaient mes élus, étonnamment tous des amis à moi, pour créer des portails pour aller les chercher, pour activer les orbes. Le rituel n’était pas trop risqué pour les miens. Quel danger y a-t-il à disséminer des orbes dans un parc d’attraction, avec l’appui de certains membres du personnel ? C’était plus compliqué pour les élus de Merlin, enfin deux d’entre eux. Deux des zones étaient en terrain allié, mais deux autres, non. Qu’il s’agisse de la maison emplie de fantômes malveillants ou de la base des Siths, ça n’est guère enviable.

Étonnamment, le monde magique est assez symétrique, proportions mises à part, par rapport à ce parc Disney précisément. Merlin supposait que le monde magique influençait possiblement les esprits humains, dans un certain sens. Ca paraissait logique si on considérait que pas mal des portails existant depuis aussi longtemps qu’on s’en souvienne se trouvent dans les parcs à thème côté de mon monde. Significatif. Toujours est-il que j’ai allumé mes orbes, que mes amis sont allés les porter, un à la Maison Hantée, un au château de la Belle au Bois Dormant, un en haut de la Cabane des Robinsons et un au Star Tours. Etonnamment, de l’autre côté, tout s’est bien passé aussi, et le pire avait pu être évité. Reprendre ma vie après cela sans annoncer à toute ma famille qu’ils étaient magiciens de sang, ce fut un peu compliqué.

   Raconte l'histoire de ton personnage depuis qu'il n'y a plus que la Terre 1218.

Je suis née dans une famille paisible, quelque chose de très ordinaire, et pourtant de très mignon. A Baiame, il y a des orphelins, il y a des enfants malheureux, il y a des êtres torturés. Moi, je ne suis rien de tout cela, je suis une jeune fille qui a eu de la chance. J’ai toujours été plutôt bonne à l’école, j’adorais les histoires, d’abord lues par maman, puis je les lisais toute seule à la lueur de ma lampe de chevet. Quand on ne savait pas où je me trouvais, il valait mieux chercher du côté des livres. Enfant sage, un peu embêtée à l’école, j’ai mené une vie assez tranquille jusqu’à l’âge adulte.

Tout en commençant une formation sur le thème de l’écriture et de la littérature, je suis tombée amoureuse. Quelle idée ! J’ai perdu trois ans de ma vie à me faire manipuler et rabaisser quotidiennement. J’en ai tiré une belle leçon. Je sais ce que je veux et ce que je ne veux plus. Résultat, à vingt-cinq ans, j’ai enfin réussi à prendre un appart où je vis avec mon chien , un petit bichon qui passe ses journées sous les bureaux du Daily Planet, en espérant une caresse ou une gourmandise des employés. Il en est un peu la mascotte.

A-côté de ça, je me propose comme correctrice pour les auteurs ou même les gens qui en ont besoin pour leurs lettres. Avec tout ça, je suis indépendante et ça fait du bien. J’ai lu la légende de Merlin, il n’y a pas longtemps à la bibliothèque et cela m’a raconté qui j’étais réellement. Je retrouve mes pouvoirs et j’apprends à les maîtriser, mais j’aurais voulu que Grand-Père soit là pour m’aider.
   
   

Prénom ou pseudo Kathleen
Age 37
Comment avec vous découvert le forum ? Toujours la même multicomptées Kara
Quelque chose à dire ? Mon petit bout de nez se pointe encore