Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas | Diane & Phœbus

Aller en bas
2 participants
AuteurMessage

Phœbus Solace

Phœbus Solace

Terre 7061

Crédits : Moi (Lyric)
Univers : Mythologie grecque (réécriture)
Feat : Alexander Skarsgård
Corps d'Apollon, premier modèle :
J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas | Diane & Phœbus 13d08e40dcadc95df0e40692ab94b228

Age : Immortel
Occupation : Propriétaire du ranch "Le Char du Soleil" dont le terrain accueille un festival de musique l'été
Illustration :
J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas | Diane & Phœbus V7oz

Messages : 23
Points : 140
Illustration :
Tu pourrais pas redevenir divine ?
Je peux pas gérer tous ces trucs bizarres que sont les responsabilités

J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas | Diane & Phœbus Zlxn

Date d'inscription : 15/04/2024
Nom & pronoms : Lyric - Il / Lui


J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas | Diane & Phœbus Empty
MessageSujet: J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas | Diane & Phœbus J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas | Diane & Phœbus EmptyDim 21 Avr 2024 - 22:23

image rpimage rp

J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas

@Diane Moonshade

Alors oui, techniquement, Apollon était entré sans invitation. MAIS, il y avait plein de mais qui pouvaient le défendre. Premièrement, c'était un dieu, les dieux ne pourraient pas apparaître où ils voulaient s'ils devaient s'en abstenir. Evidemment, il ne s'en servait pas de façon malsaine, il ne l'avait jamais fait. Apparaitre dans cette serre avait été important (il voulait ses fleurs, c'était assez important venant du dieu des jacinthes). Deuxièmement, ce n'était pas une effraction puisqu'il était justement apparu à l'intérieur et n'avait donc pas eu besoin de forcer quoique ce soit. Et enfin, c'était sa soeur qui dirigeait la serre en question. Alors, certes, Phœbus ne le savait pas en venait ici, mais puisque c'était le cas en fin de compte, ça comptait quand même. Donc rien de grave en perspective. Pour sûr, Maman Leto lui aurait donné raison.

A Baiame, depuis que Phœbus Solace était redevenu Apollon, une sensation étrange de manque, ou de vide, s'était installée en lui. Alors, venant de lui, il était difficile de comprendre en quoi c'était pire que d'habitude puisqu'il avait passé les derniers millénaires à se plaindre du vide que Daphné et Hyacinthe avaient laissé dans sa vie, même en fréquentant de nouvelles personnes (Freddy Mercury avait trouvé ça assez pénible d'ailleurs, mais après tout personne ne pouvait comprendre quelle tragique vie il avait). Mais, pour le coup, un vrai nouveau gouffre insupportable s'était creusé : il ne ressentait plus le lien qu'il avait avec sa sœur, ce lien qui avait été présent depuis leur naissance et sur lequel le dieu s'était toujours appuyé en cas de problèmes (problèmes tels que un coeur brisé, une guerre religieuse en son nom, un écouteur sur deux qui ne marchait pas ou un nez râté sur la peinture d'un artiste de pacotille qui le représentait).

Sans cette connexion, il ne restait à Apollon que trois choses : les chevaux du ranch (mais puisqu'ils ne pouvaient pas se recouvrir de feu, ils étaient beaucoup moins beaux que ceux qui tiraient le Char du Soleil dans son univers) ; sa couronne de laurier et ses parterres de jacinthes qui reflétaient l'écho de ses peines amoureuses, ses neufs meilleures amies les muses et séduire cet étrange petit artiste plutôt canon. Ô malédiction, Apollon était devenu un dieu incomplet, dans un monde où le Soleil était l'Astre de quelqu'un d'autre.

Pire : hier, la destruction de son univers lui était revenue en mémoire. La souvenir avait eu de quoi le secouer. Le soleil s'était détruit avant d'être suivi par le ciel, tout ne devenait plus que poussière autour d'eux. Et très vite, les dieux n'étaient plus tout puissants, car il n'y avait nul par où aller pour y échapper... Comme à chaque soucis, il s'était dirigé vers sa soeur, et l'avait vu se désintégrer sous ses yeux avant de la suivre. Le souvenir l'avait pesé, il aurait pu s'en abstenir, surtout qu'Artémis n'était pas encore là avec lui depuis.

Bien sûr, il cherchait sa soeur. Sauf que Apollon n'était pas le dieu, des jumeaux, qui était le plus doué pour ça : il voyait mieux là où se posait la lumière du Soleil. C'était Artémis la déesse de la chasse, pas lui. Alors chercher n'était pas son point fort, sans leur lien et sans Delphe qui diminuait la source de ses pouvoirs prophétiques. Donc, en attendant, il s'occupait de son laurier et de ses jacinthes : ses anciens amours prendraient le rôle d'Artémis le temps qu'elle lui revienne. Il n'allait pas infliger sa peine aux muses (par fierté, surtout).

C'était principalement pour ça qu'il était entré dans ce laboratoire botanique dans la banlieue nord, pas très loin de l'université. Techniquement, c'était du vol, certes, mais Apollon était le créateur des jacinthes, sans lui, ce laboratoire n'en aurait jamais eu ! Alors ce n'était pas tant du vol que de venir ici récupérer ces fleurs, non ? C'était comme aller dans une garderie et ramener son enfant chez lui, c'était un juste retour des choses.

Quand quelqu'un était entré dans la pièce alors qu'il en ramassait deux pots, Apollon s'était redressé avec l'allure d'un enfant pris sur le fait. Il était prêt à se défendre comme il le faisait d'habitude (se contenter d'un regard terriblement séducteur et disparaître, donc), mais un electrochoc lui passa dans le corps en reconnaissant le membre du personnel du laboratoire.

Arté ! S'écria-t-il avec un immense sourire.

Il posa les pots de fleurs (il aurait pu les jeter en se précipitant vers elle, mais il s'agissait de l'amour de sa vie alors il prit ce temps malgré tout) avant de courir vers elle. Il la prit dans ses bras d'une telle fermeté qu'il la fit quitter le sol en riant.

Je suis si content de te voir ! Quelle histoire de dingue ! Mes chevaux ne sont même pas en feu, tu te rends compte ?! Débita-t-il sous la joie.

Il la reposa alors, fit un pas en arrière, et posa ses mains sur son épaule. Allez, réactive le lien télépathique, c'est trop bizarre de ne plus l'avoir ! Demanda-t-il toujours sans voir le regard étrange que lui rendait sa soeur.

Revenir en haut Aller en bas

Diane Moonshade

Diane Moonshade

Terre 7061

Crédits : Lyric
Univers : Mythologie Grecque (Alternatif)
Feat : Claire Holt
J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas | Diane & Phœbus Fxy6
Age : La Trentaine
Occupation : Chercheur + Professeur en Botanique
Double compte : Daphné Domino - Aster Spleaster - Barbara Gordon- Shania King - Ayatao Kamisato
Messages : 20
Points : 126
Illustration : J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas | Diane & Phœbus Zlxn
Derrière chaque déesse de la chasse, se cache un insupportable frère jumeau
Date d'inscription : 12/04/2024


J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas | Diane & Phœbus Empty
MessageSujet: Re: J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas | Diane & Phœbus J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas | Diane & Phœbus EmptyLun 6 Mai 2024 - 21:16


J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brulures et la lune s'est moqué de moi.

Faire de la recherche contrairement à la première image qui venait en tête aux gens, ne signifiait pas nécessairement rassembler plusieurs spécialistes au sein d’un laboratoire pour les regarder débattre sur leurs recherches respectives. De mon côté, j’avais eu la malchance de tomber sur des imbéciles au comportement plus que douteux. Encore des andouilles qui se croyaient sortis de la cuisse de jupiter, cela ne manquait pas hélas dans le monde de la recherche. Le directeur de recherche de la fac était constamment mal à l’aise quand je lui parlais des problèmes que mes “collègues” ne cessaient de créer, me suppliant de tenir encore un peu, parce que j’étais la seule à pouvoir leur tenir tête actuellement. En réalité, je le soupçonnais plutôt de m’utiliser pour pouvoir les renvoyer. Peut-être avaient-ils été doués à une époque, mais à présent on ne pouvait pas dire qu’ils brillaient par leur intellect ou par le fruit de leur recherche. De mon côté, du moment qu'ils essayaient uniquement de m’intimider, je les regardais faire non sans un certain amusement, la personne qui réussirait à le faire n’était pas encore née. Depuis toute petite, je n’étais pas du genre à me laisser faire bien gentiment, cela surprenait souvent les gens de part ma nature calme et réservée que je puisse être capable d’être tout aussi retors que les gens s’essayant à l’intimidation sur moi.

J’avais beaucoup à faire aujourd’hui, il fallait mettre à jour l’herbier, comparer les dernières analyses sur le terrain, et m’occuper de comparer mes dernières prises de notes. Autant dire que cela allait me prendre une bonne partie de la semaine, sans parler du fait que j’avais des cours à dispenser également. Heureusement, mes boutures au jardin Botanique étaient toutes faites grâce à l’aide de Wendy. Seule, cela m’aurait pris un temps fou. Je pouvais donc me concentrer sur mes tâches de la journée, sans craindre d’être dérangée. D’ailleurs, j’avais laissé les chiens à la maison aujourd’hui, comme j’avais le week-end de libre, je me rattrapperais par une grande balade en forêt juste tous les trois. Ce ne serait productif pour personne de les emmener avec moi au labo, ils seraient mieux à profiter du jardin et à s’amuser entre eux que d’être enfermés toute la journée avec moi.

Un bruit attira mon attention, me faisant momentanément délaisser mon microscope afin d’aller voir ce qu’il se passait. Dans la poche de ma blouse se trouvait un spray au poivre dont je n’hésiterais pas à me servir et mon téléphone avec le numéro de la police en numérotation rapide. Si c’était encore mes idiots de collègues qui essayaient un ultime numéro pour m’intimider ils allaient être bien reçu, apparemment leurs neurones avaient du mal à fonctionner et il semblerait qu’ils n’aient toujours pas compris que peu importe ce qu’ils tentaient je ne me laisserais pas faire sans me battre. Vraiment, les gens bornés étaient d’un pénible…

Je ne m’étais pas attendu à ce qui venait de se passer : d’abord un grand dadet blond sortit de nul part, s’était introduit dans le labo, et ensuite il s’amusait à me faire tournoyer -alors que l'entièreté de mon corps s’était rigidifié- avant de me parler de lien télépathique. Vraiment, si c’était cela la dernière farce des gens travaillant avec moi, elle était d’un grotesque pitoyable. Je supposais qu'ils l’avaient engagé à cause de la ressemblance. Je devais bien l’admettre elle était troublante, mais il en fallait beaucoup plus pour me faire marcher, avaient-ils seulement transmis mon nom à cet individu ? Manifestement pas, puisqu’il venait de m’appeler “Arté”, hors aucun des diminutifs liés à mon prénom n’incluait de “Arté”. Vraiment, ils devaient avoir un sacré manque d’imagination pour faire une mise en scène aussi aberrante. Peu impressionné je croisais les bras avant de lui jeter mon meilleur regard blasé :

- J’ignore ce qu’ils vous ont promis, mais vraiment de toutes les absurdités qu’ils ont faites dans l’espoir de me voir partir, je dirais que celle-ci est la pire. A moins que vous soyez bourrés, ce qui expliquerait pas mal de choses. Sur une échelle de 1 à 10, cette performance ne mériterait même pas un 0. Je vais être gentille, et vous donner un conseil : renseignez-vous un minimum sur les gens, avant de prétendre les connaître. Et renseignez vous aussi sur les personnes qui vous engagent. C’est pathétique, ils ne savent vraiment plus quoi inventer j’ai de la peine pour eux. Conclus-je en secouant la tête.

Si ce n’était pas le énième coup de pression de la part de mes collègues, j’aurais pu faire preuve d’un peu plus d’empathie pour l’homme en face de moi. Mais étant donné la bêtise congénitale qui semblait les caractériser, je tenais à couper court directement. J’avais encore du travail, et plus je passais du temps à expliquer les choses à cet individu, moins j’avançais sur mes tâches de la journée.

- Maintenant vous avez deux options : soit vous sortez d’ici sans faire d’histoire, et je me chargerais moi-même d’informer mes collègues de leur manque flagrant de créativité. Soit, vous continuez votre petit numéro et dans ce cas là, j’appelle la police. A vous de choisir, néanmoins j’ai du travail qui m’attend et je souhaiterais m’y remettre, alors si vous pouviez décider vite je vous en saurais gré.

Si lui avait du temps à perdre, ce n’était pas mon cas.

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
J'ai demandé à la Lune et le Soleil ne le sait pas | Diane & Phœbus
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Stella, la Fée de la Lune et du Soleil - Winx Club
» Diane ➶ She was like the moon
» Footing entre amies ∣ Diane
» Dis moi lune d'argent ➶ Artémis
» Aux derniers rayons du soleil d'or ☀ Apollon

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Celui Qui Demeure :: L'ile Baiame : la tête du serpent :: Banlieue Nord-
Sauter vers: