En dieu de l'art, Apollon était naturellement séduit par les artistes. C'était assez typique chez les dieux, d'ailleurs : forcément, lorsque vous inspirez quelque chose au monde et que ce monde se l'approprie à merveille, ça avait de quoi vous séduire. Apollon n'était pas uniquement le dieu de l'art, il pouvait être séduit par de nombreux portraits, mais les artistes avaient été les plus récurrents.
Et lorsqu'il apparaissait à un artiste qui lui avait tapé dans l'oeil, il ne se contentait pas d'inspirer cet artiste : très souvent, une relation naissait. Jamais aussi intense qu'avec les grands amours tragiques de sa vie, Daphné et Hyacinthe, mais des histoires touchantes et romantiques naissaient souvent. Rimbaud, Camille Claudel, Verlaine, Tamara de Lempicka, Michel-Ange... des histoires d'amour qu'Apollon affectionnait malgré leur éphémérité habituelle.
Redevenu lui même à Baiame, d'ailleurs accompagné des Muses qui inspiraient à nouveau les artistes et les savants, Apollon était redevenu fidèle à lui même, cherchant à s'approprier l'art qui naitrait de cette nouvelle époque du multivers, de ce nouvel environnement. Et ce jour là, c'était un art assez original qui l'avait attiré.
Ayal Koios ne ressemblait à aucun autre artiste. Il était apparu dans sa ferme, observant depuis les hauteurs ce qu'il confectionnait. Ce n'était pas des sculptures, c'était de véritables oeuvres fonctionnelles et souvent loufoques. Plus encore, comme de nombreux grands artistes à la vision larges, peu de gens y semblaient sensibles. Ca avait attendri le coeur du dieu, forcément.
Et pour finir, Ayal était lui même une oeuvre d'art : d'une beauté affligeante et envoutante, Apollon voyait déjà en lui un amant qu'il voulait fréquenter. Ce n'était pas que le dieu des arts après tout : c'était aussi celui de la beauté masculine. Et cet aspect avait particulièrement touché Ayal.
Il était apparu de manière plus orthodoxe, cette fois, venant comme un simple client à sa ferme, ce qui serait sans doute moins surprenant que d'apparaitre à l'intérieur de sa propriété. Bonjour, se présenta-t-il avec un certain charme dans la voix.
Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que vous travailliez sur quelque chose d'étrange, dit-il sur un ton curieux, les yeux en réalité rivés sur le visage si séduisant de son interlocuteur. J'adorerais en savoir plus. Disons que je suis un... amateur d'art.
Ayal Koios
Terre 1999
Crédits : Lyric (merci <3)
Univers : Centaurworld x The Owl House
Feat : Santiago Cabrera
Age : Très vieux, trop vieux, il a arrêté compter, on lui donne une quarantaine qui vient d'être entamée.
Occupation : Inventeur.
Illustration : Marchez,
Cachez tous les petits.
Partez,
Vers le noir désert de l'oubli.
Rires et chants vont déchanter.
Rêves absents,
Des nuits du roi Néant.
Par son règne viendra
L'obscurité.
Silence
Dans l'entre-deux de votre errance.
Une étrange peur vous emporte.
La haine atteindra les cieux.
Apportant
la joie au roi néant,
Dès que la lumière,
Quittera vos yeux.
Double compte : a voyagé dans le TARDIS au côté de Martha, a été un decepticon comme Knock Out, était dans le clan des abominations de Darius Deamonne, pense qu'Hans Westergaard est le roi légitime d'Arendelle, vénére la déesse Faith Ocean, cauchemarde à cause de Théodore Grambell, a couru dans les savanes de la Terre des lions avec Kovu, passe un mauvais moment à cause de Sans, a Gabriel Graves comme démon gardien, coincé dans un boucle temporelle avec Nathan Baird, s'est fait voler par Felicia Hardy
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Sujet: Re: I'm in love with art - and the artist | Ayal & Phœbus Lun 13 Mai 2024 - 11:38
I'm in love with art - and the artist. The more I think it over, the more I feel that there is nothing more truly artistic than to love people..••• Seul un fou travaillerait sous un tel soleil, n’était-il donc pas inévitable de voir Ayal s’affairer sur sa moissonneuse batteuse. Le haut de son corps s’enfermait dans une cage de métal, triturant avec l’aide de ses outils, vis et clous pour entamer les finitions de son œuvre. La chaleur se cloîtrant à ses côtés dans ce si petit compartiment, le scientifique se décida enfin à retirer sa chemise trempée de sueur, déboutonnant ses boutons un à un avant de la déposer sur un rocher non loin. Il repartir donc en exploration et d’aucuns dirait que l’humain venait de commettre une grave erreur. Son torse rencontrait maintenant l’acier brûlant cependant, pour le roi néant à qui la douleur collait déjà à sa peau mieux que n’importe quel métal, cette sensation était presque bénigne.
Sa majesté du vide désirait terminer une invention qui finirait comme toutes les autres, dans son garage à attendre un jour que quelqu’un leur trouve une utilité. Pourtant, Ayal savait à quoi aurait pu servir une telle moissonneuse batteuse rassemblant les récoltes non en simple motte mais bel et bien en cœur teinté d’une couleur rose. Son esprit niait l’aurait utilisé pour son bien-aimé, l’amour de sa vie, son Titan. Ce n’était que l’une des nombreuses offrandes qu’un être divin tel que lui aurait pu s’attendre à recevoir. L’humain aurait prouvé son adoration encore et toujours chaque jour qui faisait lever le soleil. Malheureusement, en l’absence de celui qui faisait battre son cœur, cette merveille de la technologie qui n’intéressait nullement les autres êtres humains devraient prendre poussière dans son hangar.
« Bonjour ? »
En entendant une voix inconnue Ayal eut la décence de sortir de sa cage de métal, observant maintenant des traits, certes séduisants mais qui ne lui disaient rien. Il plissa les yeux quelques temps, le soleil s’attaquant à ses cornées. Alors que son interlocuteur commença à détailler l’objet de sa visite, le scientifique attrapa le plastique d’une bouteille qui se trouvait non loin. Il désirait boire son contenu mais se retrouva bien chafouin en se rendant compte bien trop tard qu’elle était vide. L’inventeur fronça donc les sourcils, ce qu’il entendait n’aidant en rien à défroisser ses zygomatiques.
« Je vois, c’est une blague. J’imagine que j’aurais bien ri, si, et bien, ce n’est pas de moi dont on se moquait. »
Derrière son sarcasme se cachait bel et bien les paroles d’un homme blessé. Ce genre de petite mesquinerie, il en avait déjà reçu et ce, alors qu’il n’était qu’Elkthaur, un centaure complexé. Des blagues, nullement drôle qui ne mettait qu’un coup à son amour propre. Et aujourd’hui en tant qu’Ayal, un humain tout aussi complexé, cela ne s’arrangea pas. Il croisa ses bras sur son torse. Au fond de lui, l’inventeur savait mériter bien pire qu’une simple farce digne d’un collégien, mais le voilà se dressant comme la plus grande des victimes dans son esprit.
« Pourquoi venir ici si ce n’est que pour me faire perdre mon temps ? »
L’humain tenta de calmer au mieux cette voix intérieure qui le poussait à se plaindre et se lancer dans une myriade de complaintes. Personne n’aime les pleureurs n’est-ce pas ? Ayal devait s’adapter à ce monde. Il faisait donc les efforts surhumains qu’il se devait devant un univers qui lui semblait tout aussi hostile à sa persona que le précédent. Pour ne pas succomber à la tentation, il se décida de partir. Chemise sur l’épaule gauche et bouteille d’eau vide à la main droite. Il se dirigeait vers le bâtiment principal de sa ferme qui était non loin, n’offrant plus dans un premier temps à son interlocuteur que son dos. Et puis, des pensées parasites vinrent embrouillées l’esprit de l’inventeur. Et si, cet homme mystérieux venait véritablement pour ses inventions ? Une lueur d’espoir se créa en lui alors que l’humain s’arrêta et se retourna pour s’adresser de nouveau à cet interlocuteur. Déjà bien éloigné, il dut hurler ces quelques mots.
« Vous venez véritablement pour mes inventions ? »
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