Caractère  

   Il est l'ombre et la lumière, offrant à la face du monde l'expression la plus joviale et bienheureuse que l'on peut lui donner, mais se renfermant sur lui-même dès que le rideau se referme sur la scène.
Il a le don de penser aux autres avant de penser à lui-même, depuis aussi loin qu'il se souvienne. En revanche, il se montre extrêmement revanchard, et qui lui fait une crasse fait bien de ne pas y revenir de sitôt, parce que la sanction pourrait être dure. C'est d'ailleurs pour ça qu'il est privé de son port d'armes depuis qu'il a failli tirer à bout portant sur un collègue. Ce qui ne l'empêche pas d'être un bon dirigeant pour son équipe, tant que les choses tournent rond et dans son sens. Celui qui ne suit pas les règles a le droit de prendre la porte. Mais en même temps, il sait être à l'écoute de ses équipiers, et remuera ciel et terre pour leur venir à la rescousse au besoin. Il est un peu beaucoup borderline parfois, n'aime pas suivre les procédures, et a déjà su abuser de sa position pour aider l'un ou l'autre de ses proches, mais malgré la menace d'une mise à pied et d'un retour à la case contraventions, il le referait sans hésitation si cela devait se reproduire.

En somme, malgré son absence de souvenirs de sa vie précédente, le caractère qu'il affiche se rapproche de celui qu'il avait à l'origine. Peut-être qu'il rit moins à la moindre occasion, et que son cœur n'a pas su être comblé par une présence telle que Marianne l'était pour Robin, mais dans l'ensemble, il a conservé les principes de cet alter-ego qu'il ne connait qu'à travers le conte de Disney et les adaptations hollywoodiennes du personnage.

   

Pouvoirs  

   Hormis une incroyable précision au lancer de flèchettes, RAS total et complet

 
   

   

L'histoire de ton personnage  

   Raconte l'histoire de ton personnage dans son univers d'origine. Contez moi l'histoire de Robin des Bois. Sir Robert de Locksley, si vous voulez tout savoir. Et oui, le voleur de grand chemin est né noble, fils d'un des nombreux seigneurs anglais ayant juré fidélité au roi Richard Cœur de Lion.

Quand j'en ai eu l'âge, et que mon père ne s'en est plus senti la force, j'ai à mon tour juré fidélité à Richard, sans le moindre doute quand à la légitimité de la place de Richard sur le trône d'Angleterre.
J'ai trouvé l'amour aussi, en la personne de Marianne, belle Marianne. Elle n'était pas de noble extraction, mais sa beauté tant intérieure qu'extérieure suffisait à faire d'elle la plus noble femme que le royaume comptait. On aurait du se marier sitôt le printemps venu, à l'aube de l'éclosion des fleurs de pommier, mais c'était sans compter les croisades.

Quand mon roi m'a demandé de le suivre sur la Terre Sainte pour livrer bataille contre l'envahisseur ottoman, je l'ai suivi sans un regard en arrière, encourageant même d'autres, plus récalcitrants, à me suivre dans la bataille. Le Comté de Locksley a offert plus que son lot d'hommes aux guerres de religion, et en donnerait deux fois plus encore si la question venait à être posée à nouveau. L'héritier de son seigneur en premier. En Terre Sainte, j'ai combattu sous la bannière de Richard, parfois côte à côte avec lui, et plus qu'un roi plein de noblesse, c'est un compagnon d'armes que j'ai trouvé en lui. De quoi renforcer encore davantage ma loyauté à son égard.

L'annonce de la maladie de mon père me força à rentrer au pays. Je n'y arrivais cependant pas à temps pour assister à son trépas, et celui qui m'avait donné la vie était déjà en terre depuis plusieurs jours quand je traversais les landes dévastées qui furent mon domaine. La malédiction qui s'était imposée sur ces terres s'appelait Nottingham. Shérif de son état. Et chien bien dressé du prince Jean Sans Terre, frère cadet de Richard et régent en son absence. Un régent que j'ai eu la mauvaise idée de critiquer, et qui, pour toute punition, m'a privé de mon titre et de mes terres.

J'aurai pu fuir bien sur. Partir dans des contrées où l'herbe aurait été plus verte pour moi. Mais abandonner les gens de mon domaine à la vilenie de Nottingham était hors de question. Et sans nouvelles de Marianne, je craignais le pire à son propos. Alors je me suis fait vagabond, bandit de grand chemin, considérez moi comme vous le souhaitez. La forêt est devenue mon palais, et le tapis de feuilles mortes qui recouvre son sol mon matelas. Les hommes de Nottingham n'ont pas tout de suite compris ce qui leur arrivait. Mes flèches ne manquaient jamais leur cible, leurs coffres pleins de l'or dérobé aux honnêtes gens ne rejoignaient pas tous leur maitre, et bientôt, je ne fus plus seul à me dresser contre lui. Robin des Bois et ses Joyeux Compagnons, nous appellera Dame Clara.

Dame Clara? Elle et le "Docteur" apparurent au milieu de la Forêt de Sherwood, notre fief, dans une boite magique, de manière tout à fait inexpliquée. Ma tentative infructueuse de leur dérober la dite boite me conduisit plutôt à les entrainer jusqu'aux grottes où mes compagnons et moi avons élu domicile, afin d'en apprendre davantage sur eux. A la vérité, elle me donnait l'impression de tout savoir sur moi, alors même que son étrange compagnon doutait pertinemment de la réalité de notre existence.

Mais trêve de discussion, le lendemain se tenait un concours d'archerie organisé par le shérif en personne, et dont le premier prix n'était rien de moins qu'une flèche en or pur. Evidemment que c'était un piège destiné à attirer le meilleur archer du royaume, mais quand on a conscience que l'on fonce dans un piège, c'est bien plus simple d'éviter de tomber dedans. En théorie. En pratique, il y eu plusieurs imprévus ce jour là. Le Docteur voulant jouer à qui ... est le meilleur archer alors qu'il est évident que je n'ai aucun rival en la matière. Et les gardes du shérif qui se sont révélés des êtres faits de métal. Si j'aurai du prévoir le premier point et enchainer ce malotru au fond de notre cachette pour l'empêcher de jouer aux imbéciles, comment aurais-je pu prévoir le second?!

La prise de tête qui nous a confronté durant notre emprisonnement, le Docteur et moi? D'accord, c'était puérile, mais se défouler sur lui, punaise que ça faisait du bien. Cela dit, Dame Clara a été la plus futée de nous trois sur ce coup là. Assez pour que le shérif pense qu'elle était la meneuse de notre groupe. Ce qui signifiait que nous nous retrouvions, le Docteur et moi, seul à seul dans notre cellule, sans Dame Clara pour faire tampon entre nous. Dame Clara qui se retrouve en tête à tête avec le Shérif. J'ignore lequel de nous deux était le plus dans la panade en vérité.
Nous associer, le Docteur et moi, pour fomenter un nouveau plan d'évasion? L'idée même est une aberration. Mais comme il le dit si bien lui même, il y a tout de même eu un bon coté à l'histoire... Dame Clara n'était pas présente pour nous voir nous humilier de la sorte. Enfin, d'une certaine façon, nous y sommes arrivés malgré tout. En passant par un endroit étrange que le Docteur appelle un "vaisseau spatial". Ne me demandez pas de vous résumer ses explications, je n'y ai absolument rien compris. Hormis qu'il osait me taxer d'être de collusion avec ce gredin de shérif!

Pris dans la souricière, je finis par prendre Dame Clara en otage et sauter avec elle par une fenêtre pour m'échapper, l'entrainant avec moi jusqu'à ma cachette et mes compagnons, pour l'interroger proprement. Pendant que le Docteur montait une rébellion dans les geôles du shérif. Notre opération contre le shérif devenue opération de sauvetage du Docteur se finit par un duel entre le shérif et moi, un chateau-vaisseau-spatial qui décolle, et une flèche d'or lancée à six mains pour envoyer la machine stellaire exploser dans l'espace.

   Raconte l'histoire de ton personnage depuis qu'il n'y a plus que la Terre 1218. A Baiame, je suis Will Atkinson, lieutenant de police dans la banlieue sud de la ville. Oui, le district qui enregistre les plus mauvais résultats en matière de meurtres, cambriolages, viols et autres joyeusetés, je suis au courant, merci. A bien y regarder, nos chiffres d'enquêtes bouclées sont largement supérieurs à ceux de nos collègues des autres commissariats de la ville, le problème, c'est que nous recensons 95% de la pègre de l'ile. On ne peux pas non plus nous demander l'impossible. Alors oui, ce léger pourcentage d'amélioration que l'on enregistre à la volée, nous, on y tiens. Maintenant que ceci est posé sur la table, changement de sujet.

Donc, même si je donne l'impression d'être un bourreau de travail qui ne quitte jamais son bureau avant son équipe et avant d'avoir rédigé chaque rapport d'enquête qu'il y a à rédiger, j'ai une vie à coté. Une petite sœur et une nièce qui vivent davantage chez moi que je n'y vis moi-même. Et le chat de ma nièce, dont je connais à peine la couleur s'il faut être honnête. D'accord, le coté "bourreau de travail" n'est peut-être pas qu'une impression. Mais j'ai mes raisons, de celles que Charlie ne comprend pas. Si elle a autant que moi perdu un frère bien trop jeune, elle n'était pas présente ce maudit soir. Elle ne revit pas en boucle cette scène à chaque fois qu'elle ferme les yeux, et elle ne tente pas depuis de mettre la main sur l'homme qui a planté notre frère sans un remord. C'était il y a vingt-quatre ans aujourd'hui, mais pour moi, c'était hier. Le flic qui m'a trouvé mort de trouille derrière un bac à ordures à quelques mètres de là, les yeux rivés sur le corps sans vie de mon ainé, c'est lui qui m'a filé la vocation. Parce qu'il a commis une erreur que je me suis juré de ne jamais reproduire. Il m'a promis qu'il mettrait ce salopard derrière les barreaux. Cette promesse qu'il n'a pas su tenir, je l'ai reprise à mon compte, et moi, je compte bien la tenir. Pour moi-même, pour ma sœur, et pour mes parents, même s'ils ne sont plus là depuis des années maintenant.

C'est pour qu'aucun gosse ne vive ce que j'ai vécu que j'ai choisi ce métier. Pour qu'aucune famille ne reste sans réponse que j'ai décidé de grimper les échelons, pour ne plus avoir à suivre les directives parfois frustrantes de mes supérieurs, comme quand une enquête s'enlise, mais pouvoir choisir mes propres actions, et avoir sous mes ordres une équipe qui a la même volonté que moi d'obtenir le maximum de réponses, et ne pas se contenter de faire du chiffre pour faire du chiffre. Ca s'est parfois retourné contre moi, comme y a deux ans, lors de cette collaboration avec la banlieue Est sur une affaire de trafic de drogue qui s'est révélée plus sordide que prévue quand un trafic d'esclaves souterrain s'est trouvé découvert en cours de route. Un interrogatoire un peu corsé, un suspect qui a trouvé brillant de se payer ma tête alors que la vie de plusieurs enfants était en jeu, et ça a fini avec le canon de mon arme posé contre sa tempe. Autant dire que je m'en suis bien tiré de n'avoir qu'une mise à pied. Ce qui m'a sorti de ce mauvais pas? En toute honnêteté, je n'en sais rien, et c'est une question à laquelle je ne souhaite pas obtenir de réponse, de peur de devoir des comptes à quelqu'un. Bref, après six mois de mise à pied, un suivi psychologique qui ne sert strictement à rien mais fait plaisir à la direction, et une confiscation sans date de retour définie de mon arme de service, j'ai pu récupérer ma plaque et mon poste, mais en sentant bien que je suis plus surveillé que jadis.
Ce qui ne m'a pas empêché de mettre le copain de ma sœur en garde à vue de manière tout à fait abusive, juste parce que je l'aime pas, qu'il est pas fréquentable, que je le trouve malsain et pour ma sœur et pour ma nièce, et de façon générale, sa tête me revient pas. Mais apparemment, rien de tout ça n'est une raison valable de mettre un enfoiré en garde à vue, alors la tape sur les doigts, je l'ai prise, une fois encore.

Et j'en prendrais d'autres encore, parce que le dit enfoiré n'est pas prêt de faire parler de lui. Il est probable que j'ai prévenu quelques unes de ses connaissances qu'une voiture de police viendrait le lâcher au coin d'une certaine rue à une heure très précise. Si je joue avec le fil du rasoir? La sécurité de ma famille m'importe davantage que ma place, même si l'idée de risquer de lâcher mon équipe me file des remords.
En attendant, si vous voulez me chercher en dehors des heures de bureau, n'essayez pas les bars à flics de la ville, pouvez être sur que j'y suis pas. Les troqués mal famés où vaut mieux pas qu'on sache que j'ai une plaque, là oui, c'est plus certain. Pouvez pas savoir ce qu'on apprend dans les conversations de comptoir.
 
   

  Prénom ou pseudo Nath
  Age 30
  Comment avec vous découvert le forum ? FB
  Quelque chose à dire ? arrêteuh avec les DCs gratuits xD